Pour un enseignement de l’histoire des religions et de l’athéisme, et de leurs valeurs
La méconnaissance des religions est le terreau de bien des intolérances et de plongeons extrémistes. Aucun enseignement n'est prévu à ce sujet et c'est un tort. Ce sont des visions du monde qui devraient se parler au lieu de se combattre...
Il devrait y avoir dans les écoles, les collèges et les lycées des cours civiques sur l'histoire des religions et de l'athéisme, intégrant la présentation de leurs valeurs. Un cours tous les deux ans, programmé sur l'année et adapté aux âges devrait suffire. L'important serait de faire intervenir des membres des différents courants des religions principales : christianisme (catholique, protestant, orthodoxe), judaïsme (la réforme, l’orthodoxie, le mouvement Massorti), islam (sunnite, chiite), bouddhisme (le bouddhisme ancien, le grand véhicule, le véhicule de diamant), sans oublier d'aborder d'autres religions minoritaires et des représentants de l'athéisme (pourquoi pas des francs-maçons athées). S'appuyer sur des documentaires sérieux et l'art dans le temps pour faire réfléchir les jeunes ensembles me semble essentiel.
De tels enseignements permettraient de réduire les incompréhensions et certaines fractures socioculturelles tout en ouvrant à plus de vivre ensemble. Cela permettrait aux jeunes, mais aussi parfois à leur famille par ricochet, de découvrir certaines valeurs universelles communes aux religions, leurs convergences et leurs divergences.
Bien évidemment il y aura toujours des irréductibles, mais je fais le pari qu'il y en aura moins et que, du coup, les jeunes seront moins manipulables par les extrémistes fous.
Descendre dans la rue dans une union nationale passagère derrière un "nous sommes tous Charlie" qui masque bien des réalités et perceptions différentes ne suffit pas pour faire évoluer les pensées et comportements. Une éducation intelligente et bien pensée est essentielle.
Alors, si cette idée vous agrée, je vous invite à la partager largement et à la faire circuler.
Comme ils le disaient en 68, « soyons réaliste, demandons l’impossible ».