L’amour, une relation de don où la physiologie a son rôle

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L’amour, une relation de don où la physiologie a son rôle

L’amour ! Une relation dépendante de nos manques, besoins et réparations… ainsi que de certaines de nos hormones (la PEA, la dopamine, l’endorphine, l’ocytocine), mais où le « don » est omniprésent.

Dans mes différents articles passés, j’ai mis en exergue le fait que le processus du don était indissociable de l’attente, de l’intérêt (pas obligatoirement intéressé), que nous n’avons généralement pas conscience d’être dans un acte de don, que ce que nous recevons en retour n’est pas toujours ce que nous attendions et désirions, qu’il peut y avoir une part d’autosatisfaction que nous nous redonnons (et parfois même que c’est le seul contre-don que nous recevons), qu’il y a toujours dissymétrie dans le don. Tous ces éléments du don et de son processus, nous les retrouvons dans les relations amoureuses, que ce soit sous un aspect sain ou malsain ; mais en parallèle, nos hormones agissent pour maintenir nos constantes.

Laissez-moi donc vous conter cela.

L’amour, une rencontre de manques et de besoins qui peuvent mener à la réparation

Jung a dit que la rencontre amoureuse est généralement la rencontre de deux névroses. Ce n’est pas faux, derrière l’élan amoureux et les points de convergences qui les rapprochent, il y a souvent une conversation invisible entre les manques des amoureux, ces brèches de leur vie qui orientent certains choix et non choix. La psychologie dit aussi que fréquemment, nous épousons notre mère ou notre père ; cela arrive souvent malheureusement (notamment dans nos premières relations) et parfois durant longtemps, lorsque l’on est en demande inconsciente d’une réparation, celle d’obtenir ce que nous n’avons jamais eu et toujours eu besoin. C’est ainsi que certaines relations amoureuses sont là pour nous amener à nous réparer, traçant le chemin vers celle ou celui avec qui nous pourrons vivre dans l’équité et une relation majoritairement saine. Ceux qui auront eu le courage d’affronter leurs démons et de changer profondément auront peut-être la chance de rencontrer « la personne » avec qui partager un « amour sain », c’est-à-dire dans l’accueil, le respect et détaché de ces manques qui nous lient et nous rendent dépendant.

Ce regard que je porte pourrait surprendre certains, notamment ce chemin fait de séparations pour trouver « la relation saine » ; et pourtant, c’est la source de bien des ruptures, de cette succession de divorces qui jalonnent des vies de notre époque. Avant, lorsque le mariage d’amour n’était pas la norme et que les femmes dépendaient des hommes pour vivre, la question ne se posait pas. L’union était un mélange de sentiment et d’arrangement qui, avec le temps, finissait par se complaire dans l’arrangement plus ou moins bien vécu ; les Buddenbrook de Thomas Man en est un bon exemple. Bien évidemment, ce n’était pas le cas de tous, mais c’était celui de la majorité, comme ça l’est encore dans certaines sociétés non occidentales aux cultures communautaires, tout comme chez certains Chrétiens aussi d’ailleurs.

Le « Don », un incontournable des relations amoureuses

Tout ce que je viens de présenter sur la relation amoureuse, ainsi que la part sexuelle qui a son importance et que j’aborderai, fonctionne au sein de « processus de dons » dans lesquels ses différents incontournables sont présents.

La rencontre amoureuse est ainsi un jeu de don/contre-don au travers desquels nous apprenons à nous connaître et nous découvrir. Tous ces petits partages de goûts et de sensibilités communs qui peuvent donner l’illusion d’idem, sans compter ces besoins que l’on exprime, attentes inconscientes qui nous meuvent. Lorsque ces besoins remontent à la surface, toute information, toute parole, tout geste, tout regard que nous donnons appelle en retour un signe qui sera redonné, en appelant un à son tour, et ainsi de suite tout au long de la relation, mais aussi de la vie de couple. Quand le retour attendu n’est pas redonné, en fonction de la charge de l’attente, une tension intérieure naît, un froid extérieur peut s’installer et parfois nous geler, nous figeant intérieurement.

Vous jetez un regard enamouré à l’être aimé pour qu’il y réponde à sa manière, et, par son propre regard, un geste, un mot, une expression corporelle parlant d’elle-même, il vous le redonnera. Si ce retour n’est pas là, ça glace le corps, tandis que le cerveau chauffe sous le chaos neuronal de l’éternelle question : « pourquoi, que se passe-t-il ? » À peine notre cerveau lance-t-il l’ordre inconscient de donner ce regard (ou un autre objet), qu’il se met en mode attente, une attente dont le délai sera si souvent fugace lors de face-à-face, que nous ne nous en rendrons pas compte. Par contre, lorsque cela se fait par SMS ou mail, lorsque l’aimé n’y répond pas ou que la réponse ne correspond pas à notre besoin, c’est différent ; là, nous pouvons ressentir l’attente et ses affres. Tout ceci se passe en tâche de fond, sans que nous nous en rendions compte, notre cerveau sait ce qu’il doit faire ; il prend les commandes à notre insu, secrétant les hormones dont nous avons besoin à ce moment-là, ces compléments essentiels aux sentiments qui nous habitent, se conformant alors à son principal rôle : la régulation des constantes de notre corps pour nous maintenir en vie, ce que l’on appelle homéostasie. Si un vécu, une expérience peut être source de dérégulation, il nous emmènera sur un chemin où nous serons enivrés des hormones nécessaires à notre régulation.

Le cerveau et ses hormones : un régulateur du sentiment et de nos vécus amoureux

Quel rapport avec cet événement amoureux ? Il est simple, dans la phase d’extase amoureuse, afin d’éviter tout choc qui pourrait être source de chute brutale de nos constantes, notre cerveau interprétera toute expression équivoque de l’être aimé comme une réponse à notre attente, comme un contre-don, nous permettant ainsi de nous maintenir physiologiquement. C’est ainsi que, amoureux, nous pouvons être amenés à nous leurrer nous-mêmes dans ce « l’amour rend aveugle » si commun.

Nous donnons ainsi sans nous en rendre compte, dans l’objectif inconscient de recevoir en retour l’amour de l’autre, qui prendra alors la forme de ce dont nous avons besoin : de l’amour, de l’affection, de la sécurité (affective ou matérielle), de la reconnaissance, le fait d’exister, une fusion, des points communs essentiels, etc. De ce don ou contre-don naît ainsi une attente ; en fonction de la charge de notre besoin, de ce que nous avons ou nous n’avons pas réparé en nous, notre cerveau nous leurrera ou nous montrera la réalité. Tant que le besoin sera prédominant, il nous maintiendra dans ce leurre qui nous aveugle en secrétant le taux nécessaire de PEA (La phényléthylamine), cette hormone dont l’un des effets est de voir l’être aimé comme parfait.

La PEA, cette hormone régulatrice qui rend l’autre parfait

Ainsi, notre attente contentée, nous ne verrons pas l’importante dissymétrie possible entre ce que nous donnons et ce que nous recevons. C’est dans cette grande différence que le leurre s’installe. Lorsque la dissymétrie est réduite, par contre, l’aveuglement n’est pas nécessaire, « tout roule » comme on dit.

Une fois la réparation intérieure en cours, ou que la différence entre notre attente inconsciente et ce que nous apporte l’être aimé se réduit, le contrat tacite ne pouvant être honoré, notre cerveau, qui pense à nous, réduira notre taux de PEA ; il le fera soit en l’amenant à un certain équilibre, soit en le faisant chuter. Dans le premier cas, nous nous retrouverons dans cet état où nous sommes partagés entre ce que nous voulons croire de ce que nous redonne l’autre et la vérité qui commence à nous sauter aux yeux : c’est-à-dire qu’il ne nous redonne pas vraiment finalement, faisant parfois semblant (consciemment ou non), ou que ce qui nous est redonné ne nous correspond en fait pas, ne vient pas ou plus combler notre manque ou besoin existant. Cela peut souvent être une période d’incertitude qui empêche de faire un choix, de décider. Si notre cerveau nous met dans cet état d’incertitude, c’est que notre besoin, notre manque n’est plus suffisamment comblé et que l’aveuglement total serait nocif pour notre homéostasie, mais qu’en même temps, nous ne sommes pas prêts à partir sans avoir de quoi combler cette absence ; le besoin étant toujours là, y répondre est indispensable pour notre équilibre, et notre cerveau fait ce qu’il peut pour le maintenir, dans l’imperfection. Dans le deuxième cas, la chute de la PEA a lieu lorsque la réparation intérieure est bien avancée ou accomplie, ou qu’aucune dérivation n’a pu être mise en place. Quand le besoin a ainsi disparu, l’aveuglement n’est alors plus nécessaire, la vérité peut apparaître au grand jour, avec tous les désagréments qui l’accompagnent, tous ces anciens petits riens devenus insupportables, tout ce qui se révèle incompatible avec ce que nous sommes. Qui n’a pas vécu cela un jour, quel que soit le rôle qu’il ait pu jouer ! Par contre, lorsque la différence entre notre attente intérieure et ce que nous apporte l’être aimé est trop grande, le contrat inconscient ne pouvant être honoré, notre cerveau, qui pense toujours à nous, augmentera notre taux de PEA, nous maintenant dans le leurre, jusqu’au jour où ce ne sera plus supportable ou que ce qui l’anime s’estompera ; alors, le taux de PEA baissant, une autre et nouvelle réalité percera le voile de nos illusions, tel un nouveau paysage apparaissant dans le brouillard s’estompant. Ce sera alors le temps d’un début de remise en question, ou d’une explosion névrotique intérieure. Que ce soit dans le conflit intérieur ou l’extase libératoire, un changement possible sera en route.

Les compensations : des dérivations salvatrices

Cependant, il existe une solution pour réduire le taux de PEA et éviter l’explosion, quand c’est possible : détourner son besoin vers un objet compensatoire comme beaucoup le font. Je parle de tous ces petits « points communs » qui nous rassurent dans le lien qu’ils tentent de solidifier ou de faire perdurer, de ces centres d’intérêt que nous partageons, ceux que nous portons bien sûr et auxquels nous aimerions voire l’aimé adhérer, mais aussi ceux de l’autre que nous nous approprions parfois, les faisant souvent nôtres au point d’y croire, jusqu’au jour où ça n’a plus de sens, lorsqu’ils ne nous parlent plus vraiment. Cela permet de se concentrer sur ce qui va et qui plaît, et ainsi de faire avec, de ne plus attendre de l’autre, voire d’oublier, un temps... sur ce point précis et sans doute d’autres. Dans une relation amoureuse, en fait, il peut y avoir plusieurs besoins et manques qui s’expriment, nous pouvons ainsi donner pour différentes raisons. Eh oui, il y a là un intérêt inconscient qui n’est pas du tout intéressé. C'est une simple gymnastique neuronale et psychologique qui nous échappe, du moins tant que nous ne commençons pas à en prendre conscience et que nous ne décidons pas de lutter contre, de nous battre pour que cela ne soit plus, affrontant nos démons.

Dopamine, endorphine et ocytocine, ces autres hormones régulatrices de nos vies amoureuses

Heureusement, en parallèle de la PEA, notre cerveau dispose d’autres hormones pour satisfaire nos relations amoureuses et les faire perdurer en maintenant notre équilibre, accompagnant nos sentiments. Chaque bonne action que nous faisons pour notre corps active notre circuit neuronal de la récompense qui secrète alors de la dopamine, cette hormone source de satisfaction. C’est le cas lorsque nous nous nourrissons, nous abreuvons, nous faisons l’amour, mais ça l’est aussi lorsque nous donnons à ceux que nous aimons : conjoint, enfants, familles, amis et autres. Il y a aussi tous ces points de convergences, apparaissant souvent comme commun, alimentant cette illusion d’identique dans laquelle nous pouvons parfois nous complaire. Au travers d’eux, nous nous raccrochons ainsi à ce que nous partageons ou que nous pensons parfois partager, ces sources de dopamine dans le rapport de don contre-don qui s’installe ; c’est d’ailleurs cette hormone qui crée cette autosatisfaction que nous nous redonnons, le « self contre-don ». Lorsque la relation amoureuse est trop dissymétrique, la dopamine permet de conserver un lien plaisant (détourné) avec l’autre, même s’il ne nous apporte plus ce dont nous avions initialement besoin ; et puis il y a l’ocytocine (l’hormone de l’attachement) et l’endorphine (l’hormone du bonheur) dont nous avons le contrôle de la production, lors de l’orgasme notamment où ils sont largement sécrétés. Une vie sexuelle riche et saine peut ainsi compenser l’absence du besoin initialement attendu, lui permettant alors de ne plus être totalement lié à l’être aimé, ouvrant la porte d’une dérivation possible, dérivation salvatrice du couple parfois d’ailleurs, ou à l’inverse, source progressive d’une éventuelle incompatibilité qui se développera avec le temps.

Le plaisir sexuel ! Ce ciment du couple lorsqu’il est partagé

Oui ! La relation sexuelle est un ciment des couples lorsque le partage existe, lorsqu’il y a en permanence va-et-vient de don et de contre-don entre les partenaires. D’une part cela génère de la dopamine dans le plaisir réciproque de donner et de se donner ; d’autre part, même s’il est décalé et non systématique, dans l’orgasme partagé, il y a cette forte production d’endorphine et d’ocytocine. Faire l’amour régulièrement, dans le respect et le partage, permet donc la sécrétion de ces trois hormones, nous satisfaisant, nous apportant du bonheur et favorisant l’attachement. Mais, lorsque le partage n’est pas là, lorsque l’un prend sans jamais donner, cela peut être source de dépendance à l’autre, et parfois devenir infernal.

Ces détournements ne règlent pas pour autant le manque, le besoin ; ça peut toujours ressurgir un jour dans un tsunami intérieur et émotionnel qui peut tout faire exploser, s’exprimant alors par des pathologies physiques ou psychologiques, ou l’attirance vers une autre personne qui y répondrait.

Tout ceci, bien des personnes l’ont vécu à une ou plusieurs reprises dans leur existence, que ce soit lors d’une simple relation amoureuse ou dans une vie de couple. Plus nous nous réparons intérieurement, et plus nous nous donnons la possibilité de rencontrer une personne avec qui nous n’aurons pas à les vivre. Pour certains cela pourra arriver une fois seule et pour d’autres alors qu’ils sont en couple, cette nouvelle rencontre leur ouvrant la voie de la libération finale, même si le chemin peut parfois être rude.

La venue d’un amour sain, durable et joyeux : une possibilité lorsque nos réparations ont réduit manques et besoins

Lorsque la relation amoureuse n’est pas la rencontre de manques et de besoins, le taux de PEA, réduit, ne fera qu’embellir l’autre sans aveuglement ; il nous permettra d’avoir conscience de notre manque d’objectivité et de le vivre gaiement, dans le partage. La relation n’étant pas majoritairement dans l’attente de l’autre, elle s’inscrira plus dans la satisfaction, le bonheur et l’attachement « sain ». Des études ont montré que lorsque l’ocytocine a été régulièrement sécrétée lors de relations sexuelles fréquentes, un simple contact physique avec l’élu de notre cœur suffit pour en secréter, même des mois après, ranimant ou renforçant alors l’attachement réciproque. Un amour pur serait de cet ordre. Je ne serais pas surpris que plus l’orgasme est précédé et accompagné de préliminaires où les peaux se rencontrent et se parlent dans un touché vivant, plus cet attachement sera vrai, sincère et fort.

Adossé à aucun manque ni besoins, cet amour pur pourrait ainsi continuer à vivre dans le temps, même sans contacts fréquents, sans obligatoirement être dans une relation amoureuse d’ailleurs (même si c’est plus agréable… bien évidemment). C’est un amour qui se situe sur un autre plan et, du coup, qui en devient plus profond. Dans cet amour, l’attente, car il y a toujours une attente, devient différente ; c’est celle du plaisir que l’on se donnera, de notre autosatisfaction provoquée par la dopamine de la récompense, résulta de ce qui nous est immédiatement redonné : le plaisir que l’on voit chez l’aimé(e), que l’on ressent chez l’aimé(e), associé à notre propre plaisir personnel du moment.

La dissymétrie : un bienfait ou une réalité délicate

Là encore, ces processus de don et de contre-don sont généralement inconscients, mais les plaisirs ressentis sont réels eux, et non pathologiques. La dissymétrie existante entre les dons et contre-dons des amoureux sera saine. Parfois, ce sera l’un qui donnera plus et parfois l’autre, sans qu’il y ait de comptes ni de volonté de contrôles. Bien évidemment, cette dissymétrie saine peut aussi exister au sein de couples liés par leurs manques et besoins, mais du fait de ces derniers, ce ne sera tout de même pas pareil, une liberté manquera dans la relation ; là, l’attachement sera une chaîne quand, dans le cas d’une relation non adossée à des manques, il sera un lien fort, même parfois très fort.

Ce n’est pas parce qu’il y a besoin réciproque et/ou qu’il y a une dissymétrie plus ou moins forte entre don et contredon que l’amour n’est pas ; il existe bien souvent, mais s’appuyant sur des fondements différents. Lorsque besoins, attentes et ce qui est donné en retour ne se rejoignent pas, l’avenir commun devient fragile, et, lorsqu’ils se mettent à diverger après une convergence plus ou moins longue, le chemin d’une sortie à terme est souvent pris.

Le self contre-don dont je vous parle, vous pourriez le voir comme un acte égoïste gouverné par l’attente de notre plaisir, centré sur nous-mêmes, mais ce n’est pas le cas, tout au contraire. Lorsque nous sommes tournés vers notre plaisir, que ce soit celui que nous tirons du nôtre lorsque l’on est centré sur soi où celui de l’autre lorsque l’on est centré sur lui, nous ne donnons pas. Dans le premier cas, nous ne faisons que prendre, que nous accaparer. Dans le deuxième, nous prenons en donnant. Dans le self contre-don, on est à la fois tourné vers l’autre et vers soi dans le même temps ; nous tirons une satisfaction du don que nous faisons au travers du plaisir que l’autre exprime lorsqu’il le reçoit, provoquant un double contre-don, le plaisir redonné qui nous illumine et notre satisfaction intérieure.

Si vous avez compris et intégré tout cela et que vous êtes confrontés à une séparation avec perte d’amour réciproque un jour, tout en accueillant la peine et la tristesse de cette dernière, n'en voulez pas trop à l'autre, ne le culpabilisez pas, ne vous flagellez pas, ne culpabilisez pas de votre côté, ne vous sentez pas coupable, personne ne l’est vraiment. C’est tout simplement que votre temps ensemble est arrivé à son terme, que ce que cette relation devait apporter, le contrat inconscient tissé dans l’invisible, a été rempli, et qu’il est temps de passer à une autre rencontre pour continuer à avancer et évoluer, vers votre mieux-être et une meilleure connaissance et acceptation de vous-mêmes. Alors, un jour peut-être, vous rencontrerez celui ou celle avec qui vous pourrez pleinement être vous, avec qui vous pourrez vous laisser voir totalement, sans voiles ni ombres… vous… tout simplement vous… dénué de vos artifices protecteurs, enfin Vous !

 

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