Un élément de thérapie au travers du « don » !
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Toute relation s’inscrit dans ce qui est donné, ce qui est redonné, dans l’attente qui s’installe entre les deux et dans la charge de cette attente, une attente généralement inconsciente. Qu’est-ce qui se joue dans une relation dans cet espace-temps de l’attente entre don et contre-don ? qu’est-ce qui est en jeu ? Qu’est-ce qui se passe en fonction de ce qui est redonné ? Quel impact cela a-t-il dans la relation et le vécu personnel ? Quel impact cela a-t-il sur soi et sur l’autre ? C’est ce que veut interroger cette idée de « thérapie au travers du don » que je compte investir d’ici deux à trois ans.
Nos vécus, nos traumas, nos névroses viennent influencer ce qui se passe dans cet entre-deux du don, créant parfois des frustrations, celles de ne pas recevoir ou de ne pas contre-donner en retour à hauteur ce qui était attendu. Ces sources de petites déceptions qui s’accumulent, lorsqu’elles ne sont pas grandes, ne sont souvent pas conscientes. Elles naviguent dans les îlots de notre inconscient, nous empêchant de répondre au besoin de l’autre et, d’ainsi, l’emplir suffisamment. À terme, elles peuvent influer négativement dans nos relations et nos vécus. Dénouer ce qui se joue dans ces moments, comprendre l’origine de ce qui bloque, ne peut que réduire les quiproquos possibles et améliorer les relations. Trop d’attentes, c’est souvent le risque d’un décalage à terme, un décalage relationnel qui peut devenir destructeur voire mortifère.
Maintenant, toute la question est de trouver l’axe par lequel travailler cette question. C’est le travail de réflexion dans lequel je compte m’engager.
Une première piste est de trouver comment travailler à partir des « imattentes », cet imaginaire dans l’attente que j’ai conceptualisé en 2008 lors de mon master recherche en Sciences de l’Éducation.
J’ai donc du pain sur la planche…