Parution de « Décroissance ou Catastrophe ? La finitude en éducation au moment de la crise écologique. »

Publié le

Decroissance ou catastrophe - 1ere de couvQue faire pour anticiper et prévenir la catastrophe écologique qui semble inéluctable malgré ce que certains peuvent en dire et nier ? Il n’y a qu’à regarder l’évolution, depuis le XVIIIe siècle, de la démographie et de la consommation associée pour s’en convaincre[1].

C’est cette question que Bernard Delobelle a interrogée dans cet ouvrage. 

Pour cela il est parti de cette interrogation de Pierre Rabhi : « Quelle planète allons-nous laisser à nos enfants ? Ou plutôt quelles enfants allons-nous laisser à notre planète ? 

Dans ce livre, Bernard Delobelle nous invite à réinvestir le réel à partir de l’imaginaire, il interroge la « mode » et le « diktat » du durable au travers de la finitude, notion pour lui essentielle, qui est quasi inexistante dans nos enseignements. Il valorise aussi l’importance de l’élaboration d’une pensée critique pour au moins prendre conscience, si ce n’est comprendre, ce qui peut nous interroger : ici la crise écologique et ce qu’on pourrait faire. 

Pour Bernard la réponse à cette problématique ne peut se situer que dans une éducation à repenser. Non seulement elle permet de s’adresser à tous, mais surtout cela permettra de sensibiliser et de préparer les futures générations à la terre que nous allons leur laisser. Ce sont eux, nos enfants et descendants, qui devront faire face à nos modes de vie « consumateurs » !

En cela il rejoint les interrogations qu’André Comte-Sponville a exprimées dans son texte « Développement durable ou décroissance ? Comment éviter la catastrophe ? ». 

Décroissance ou Catastrophe ? La finitude en éducation au moment de la crise écologique, Bernard Delobelle, Zigues Éditions, 2012. 264p.

En savoir plus sur cet ouvrage (4e de couverture, tables des matières, extraits et le commander)

Si vous souhaitez l'acheter, vous pouvez le trouver sur les site de : Zigues Editions, Amazone et la Fnac  


[1] Avec environs 6 milliard d’individus une population mondiale multipliée par 8,5 en fin de XXe siècle, un niveau de vie multipliée par 20 et une consommation multipliée par 170. Alors, lorsque l’on sait que pour 2050 la population mondiale est estimée à environs 10 milliard d’humains, n’y a-t-il pas de quoi s’inquiéter pour l’avenir de la terre ?

 

Cet article vous a plu ? Pourquoi donc ne pas le partager avec d'autres, cela pourrait aussi intéresser une de vos relations.  

 

 

 

Publié dans Evénements

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
U
Pour Bernard la réponse à cette problématique ne peut se situer que dans une éducation à repenser. Non seulement elle permet de s’adresser à tous, mais surtout cela permettra de sensibiliser et de préparer les futures générations à la terre que nous allons leur laisser.
Répondre